jeudi 5 décembre 2013

Autoportrait de Jean-Eudes Longuet de la Giraudière



Jean-Eudes Longuet de la Giraudière, directeur général de la maison d'édition

Du haut de mon mètre 87, je suis de grande taille, une musculature naturelle mais bien dessinée pour mes 55 ans. J’ai quelques rides qui se promènent sur mon visage mais qui  n’enlèvent rien à mon charme. Mes yeux sont marron foncé, on dit que j’ai un regard ténébreux. Mon nez est assez long avec des narines un tout petit peu épatées. J’ai les lèvres fines avec des parenthèses de chaque côté de la bouche et des fossettes qui se forment sur mes joues à chacun de mes sourires. J’ai le menton volontaire qui donne du caractère à mon visage.  Mes cheveux qui commencent à grisonner comme disent ces dames, poivre et sel à la Georges Clooney, sont épais et souples ! Sans être prétentieux, on me dit plutôt bel homme.

Mes responsabilités au sein de ma société me donnent ce regard inquisiteur qui, me dit-on, aurait tendance à déstabiliser les gens qui ne me connaissent pas intimement. Je suis souvent très sûr de moi, déterminé et prudent. D’où cette apparente froideur que je dégage en premier lieu. Je n’aime ni la fourberie, ni la mollesse ni les non-dits et les faux semblants. J’aurais un tempérament nerveux, hyperactif en somme.

Je mène ma société de main de maître avec rigueur et fermeté, il le faut pour gagner cet argent que je vénère tant. Cet argent qui me permet de faire vivre convenablement ma famille et de payer mes employés. On dit de moi que je suis avare, chose que je ne comprends pas, je ne suis pas avare mais économe, il le faut si je veux pouvoir couler  des jours heureux lorsque l’heure de la retraite aura sonné.

Cependant je dois avouer qu’il m’arrive parfois d’être déconnecté de la réalité,  le monde du travail est si dur en cette période de crise et mon esprit a tant besoin de faire une pause que je perds  parfois le fil de mes actions. Tout ce stress n’arrange en rien ma nervosité maladive.
Bien que le travail occupe une grande place dans ma vie j’avoue avoir un goût prononcé pour les belles choses. Ma fortune personnelle m’a permis de pouvoir m’offrir une collection très importante de voitures anciennes que je bichonne à mes heures perdues. Je suis un esthète ! J’apprécie le luxe de pouvoir conduire ces bijoux à travers la campagne environnante, nez au vent sans but précis juste pour le plaisir que procure l’ivresse de ces moments moi qui en plus est une sainte horreur des transports en communs.


Mis à part ma passion pour les vieilles voitures, j’aime aussi beaucoup les chihuahuas car je trouve un charme tout particulier à ces petits animaux à l’allure si élégante. Je suis aussi plutôt gourmand et aime particulièrement la cuisine italienne, je pourrais manger des pâtes, des pizzas et des tiramisus à chaque repas. Le seul problème est que je cuisine très mal et lorsque cela m’arrive c’est le désordre dans la cuisine ce qui est très embêtant car je déteste faire le ménage.

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