Jean-Eudes Longuet de la Giraudière, directeur général de la maison d'édition
Du haut de mon mètre 87, je suis de grande taille, une
musculature naturelle mais bien dessinée pour mes 55 ans. J’ai quelques rides
qui se promènent sur mon visage mais qui
n’enlèvent rien à mon charme. Mes yeux sont marron foncé, on dit que
j’ai un regard ténébreux. Mon nez est assez long avec des narines un tout petit
peu épatées. J’ai les lèvres fines avec des parenthèses de chaque côté de la
bouche et des fossettes qui se forment sur mes joues à chacun de mes sourires. J’ai
le menton volontaire qui donne du caractère à mon visage. Mes cheveux qui commencent à grisonner comme
disent ces dames, poivre et sel à la Georges Clooney, sont épais et souples ! Sans être prétentieux, on me dit plutôt bel homme.
Mes responsabilités au sein de ma société me donnent ce
regard inquisiteur qui, me dit-on, aurait tendance à déstabiliser les gens qui
ne me connaissent pas intimement. Je suis souvent très sûr de moi, déterminé et
prudent. D’où cette apparente froideur que je dégage en premier lieu. Je n’aime
ni la fourberie, ni la mollesse ni les non-dits et les faux semblants. J’aurais
un tempérament nerveux, hyperactif en somme.
Je mène ma société de main de maître avec rigueur et fermeté,
il le faut pour gagner cet argent que je vénère tant. Cet argent qui me permet de
faire vivre convenablement ma famille et de payer mes employés. On dit de moi
que je suis avare, chose que je ne comprends pas, je ne suis pas avare mais
économe, il le faut si je veux pouvoir couler
des jours heureux lorsque l’heure de la retraite aura sonné.
Cependant je dois avouer qu’il m’arrive parfois d’être
déconnecté de la réalité, le monde du
travail est si dur en cette période de crise et mon esprit a tant besoin de
faire une pause que je perds parfois le
fil de mes actions. Tout ce stress n’arrange en rien ma nervosité maladive.
Bien que le travail occupe une grande place dans ma vie
j’avoue avoir un goût prononcé pour les belles choses. Ma fortune personnelle m’a
permis de pouvoir m’offrir une collection très importante de voitures anciennes
que je bichonne à mes heures perdues. Je suis un esthète ! J’apprécie le
luxe de pouvoir conduire ces bijoux à travers la campagne environnante, nez au
vent sans but précis juste pour le plaisir que procure l’ivresse de ces moments
moi qui en plus est une sainte horreur des transports en communs.
Mis à part ma passion pour les vieilles voitures, j’aime
aussi beaucoup les chihuahuas car je trouve un charme tout particulier à ces
petits animaux à l’allure si élégante. Je suis aussi plutôt gourmand et aime
particulièrement la cuisine italienne, je pourrais manger des pâtes, des pizzas
et des tiramisus à chaque repas. Le seul problème est que je cuisine très mal
et lorsque cela m’arrive c’est le désordre dans la cuisine ce qui est très
embêtant car je déteste faire le ménage.
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