jeudi 5 décembre 2013

Jean-Eudes Longuet de la Giraudière et Eliott Goulding racontent leur première rencontre


Dans le quartier du Faubourg Saint-Honoré, les gens emmitouflés dans leurs parures d’hiver ne cessaient d’affluer.
Devant un bâtiment Haussmannien, au numéro 48, se tenait un jeune homme. Après avoir jeté un bref coup d’œil à sa montre, il s’introduisit dans cet édifice qui se trouvait être les Editions Longuet de la Giraudière.
Le jeune homme se présenta à l’accueil précisant qu’il était Eliott Goulding, et qu’il venait pour l’entretien du poste de maquettiste. Une jeune femme, dont le badge indiquait qu’elle s’appelait Kimberley, était occupée à travailler sur son ordinateur. Après avoir relevé la tête, elle lui indiqua de patienter dans la salle d’attente se trouvant juste derrière lui.
Il alla s’asseoir sur un des canapés en cuir bordeaux, installé au fond de la pièce. La pièce était illuminée par un lustre dont les cristaux rendaient la lumière étincelante. Les murs de couleur taupe étaient ornés de tableaux naturalises dont un d’Edward Hopper. Une grande et belle bibliothèque remplie d’ouvrages prestigieux de la maison d’édition se trouvait à la droite de l’entrée.
Le directeur général, âgé d’une cinquantaine d’année s’approcha d’un air déterminé du jeune homme.
- Monsieur Goulding, je présume ?
- En effet, dit-il en se levant.
- Je vous prie de bien vouloir me suivre.

Ils prirent ensemble l’ascenseur et sortirent au dernier étage. A gauche on distinguait le bureau d’une femme en pleine fleur de l’âge et à droite une porte était entrouverte. Le directeur général de la maison d’édition, Jean-Eudes Longuet de la Giraudière, fit entrer Eliott dans son bureau.
- Bien jeune homme, parlez-moi de votre parcours.
- Je suis graphiste de formation, dès mon diplôme je suis rentré dans le monde du travail en tant que graphiste dans une entreprise de publicité pendant deux années puis j’ai vouku voir plus grand, donc j’ai voyagé dans le monde en quête de culture, d’idées, de savoir. Enfin, en revenant en France j’ai su que devenir maquettiste était ce que je voulais.
- Je vois. Sur votre CV j’ai pu remarquer que vous n’avez jamais travaillé en maison d’édition, cela ne va t-il pas poser un problème ?
- Non, je sais m’adapter à toutes les situations. Chaque travail est différent et c’st cela qui est enrichissant.
- Etant donné que j’ai vu ce à quoi ressemblent vos travaux et que j’ai appris tout ce dont j’avais besoin de savoir pour prendre une décision je peux vous dire que je vous veux dans mon équipe.

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