mercredi 4 décembre 2013

Autoportrait Gabrielle Longuet de la Giraudière


Gabrielle Longuet de la Giraudière_Directrice du service de presse
 
 
 
 

Physiquement je suis une femme de 50 ans qui n’assume pas son âge. Je suis brune avec les cheveux m’arrivant à mi-taille. J’ai la peau blanche cachée la plupart du temps par un fond de teint généreusement étalé. Je porte tous les jours les magnifiques boucles d’oreille offertes par mon mari. Je suis de taille respectable, la plupart du temps haussée sur des talons. Malgré mon âge, mon visage garde une certaine beauté. Mes traits sont biens harmonisés et j’étais jolie quand j’étais jeune : j’ai des sourcils tout le temps épilés et je passe cinq minutes tous les matins à vérifier le moindre poil qui aurait le malheur de dépasser. Ma bouche affiche très souvent un grand sourire ce qui a le don d’en énerver certains. Je passe aussi beaucoup de temps à m’occuper de mes cheveux avec des masques et des crèmes. J’ai du mal à accepter mon âge et essaie du mieux que je peux de me rajeunir ce qui ne marche pas tout le temps. Je suis plutôt fine pour mon âge mais je n’arrête pas de me peser de peur d’avoir pris du poids. En résumé je suis très préoccupée par mon corps et mon apparence physique. Je choisis toujours mes vêtements avec soin.

Je suis sociable et n’hésite pas à donner un coup de main aux personnes qui me le demandent. La plupart du temps ils le regrettent car je suis plutôt mal organisée et je finis toujours par apporter plus de problèmes que de solutions même si mes intentions étaient bonnes. Dans mon travail comme dans ma vie privée, je suis très tête en l’air ce qui me fait oublier des tas de choses comme un rendez-vous professionnel, mon sac ...  Du fait de cette étourderie je me retrouve souvent débordée de travail, d’appels rageurs. Tout cela aurait pu m’attirer l’animosité de mes collègues mais ma nature joviale compense mes autres défauts.

Je m’entends passablement bien avec mon mari. Nos relations sont platoniques et cordiales sans plus. Un jour j’ai rencontré un jeune homme à qui j’ai proposé un rendez-vous mais étourdie comme je suis je l’ai oublié et depuis il n’a plus jamais voulu me revoir.

S’il y a une chose que je déteste c’est l’hypocrisie. Cela remonte à mon enfance. Quand j’étais au primaire mes «amies» avaient tendance à parler dans mon dos. Depuis j’ai toujours l’impression que les gens parlent derrière mon dos. Un de mes plus grands rêves est de faire le tour du monde pour découvrir le plus de civilisations possibles. Je suis aussi une très bonne confidente car je ne répète jamais les secrets qu’on me raconte ce qui peut en étonner certains. Ce qui fait que je suis très proche de Jean François, l’éditeur spécialisé en littérature française avec qui je parle beaucoup. Il est sûrement l’un des membres de la maison d’édition avec qui je m’entends le plus.

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